Archives de catégorie : Prévention

CISIA DGA GP

Pour la deuxième année consécutive, le Groupe Prévention et le CISIA (Centre d’Instruction en Sécurité Industrielle de l’Armement) de la DGA (Direction Générale de l’Armement), poursuivent leur étroite collaboration.

C’est en 2016 que Jean-Marie Galopin, Directeur Adjoint du CISIA-DGA et Benoît NOBLE, Président du Groupe Prévention, avaient officialisé ce rapprochement.

Le Centre d’Instruction en Sécurité Industrielle de l’Armement (CISIA) a été créé le 27 août 1981 par arrêté du ministre de la Défense et placé sous l’autorité du Délégué général pour l’armement (DGA) suite à la plus grande affaire d’espionnages industriel et scientifique du XXe siècle, l’affaire « Farewell ».

Cette affaire permettra de neutraliser dans les principaux pays occidentaux, environ 150 officiers de renseignement soviétiques contraints de regagner leurs foyers. En France, le 5 avril 1983, 47 diplomates soviétiques accusés de se livrer à des activités d’espionnage en France seront expulsés. L’affaire « Farewell » a démontré l’ampleur du pillage des secrets industriels français entre autres.

Depuis plus d’un quart de siècle au service de la sécurité de défense et de l’information, le centre entretient des relations privilégiées avec le monde public et privé. Son domaine de compétence le met en relation permanente avec les spécialistes en sécurité. Lieu d’échanges et de rencontres, le centre participe à la diffusion des idées et des méthodes dans le domaine de la sécurité de défense et de l’information.

Le Centre d’Instruction en Sécurité Industrielle de l’Armement (CISIA) a reçu pour mission de participer, par des actions pédagogiques, à la sauvegarde du secret industriel (protection du potentiel scientifique et technique national) et de défense. Il sensibilise et instruit les personnels de tous niveaux hiérarchiques ayant à connaître des informations protégées classifiées ou sensibles, relevant de la DGA, d’organismes publics ou privés titulaires de contrats avec ou sans détention d’informations et supports classifiés, ou ressortissants de pays étrangers ayant passé avec la France un accord de sécurité.

Il forme notamment des officiers de sécurité, sensibilise les entreprises à la sécurité des systèmes d’information, à la cryptologie, à l’intelligence économique, ainsi qu’à la protection du potentiel scientifique et technique national. Dès l’affaire « Farewell » et la création du CISIA, l’espionnage industriel a toujours été intégré, au même titre que la menace terroriste.

Pour adapter son offre aux besoins, parallèlement à sa veille des pratiques en matière de sécurité, le centre consulte régulièrement les organismes du ministère afin de connaître l’évolution des besoins tant sur le contenu des formations que sur les volumes des personnels à former. Il fait appel à l’expertise de consultants privés et de formateurs occasionnels exerçant des responsabilités au ministère de la défense et dans les secteurs public et privé.

Des sensibilisations de base destinées à toute personne ayant accès à des informations protégées classifiées ou sensibles sont proposées. Les cadres et dirigeants peuvent également être sensibilisés sur les questions de sécurité industrielle et de défense.

L’actualité récente a jeté la lumière sur les expatriés qui doivent exercer leur métier dans des régions sensibles du monde. Depuis 2015, grâce aux compétences croissantes et renouvelées de ses intervenants, le CISIA propose des sessions de formation dans le domaine de la sécurité à l’international. Ce stage de deux jours est exclusivement dédié aux grands voyageurs et aux candidats à l’expatriation.

 

 

 

Le jeu des 7 risques

Après deux années de mise au point, le Groupe Prévention est maintenant en mesure de proposer le Jeu des 7 risques.

Véritable outil pédagogique pour sensibiliser l’ensemble de la population aux risques du quotidien qui, nous le rappelons, génèrent environ 20 000 décès par an et plus de 4,5 millions de blessés.

Pour beaucoup, ces accidents pourraient être évités par la seule perception des risques et le bon sens. Encore faut-il les connaitre et les comprendre!

 Ainsi, hormis le plaisir d’avoir évité l’accident, l’impact économique tant pour l’entreprise, la famille ou la société civile, en sera d’autant diminué.

Certaines entreprises ou collectivités utilisent déjà judicieusement ce jeu ludique comme moyen de communication interne ou externe avec pour objectif commun de voir leurs collaborateurs, leurs clients ou leurs administrés, ainsi que leurs familles, tendre vers la résilience au quotidien.

Stage de situation extrême

Au vu de l’évolution des menaces et désireux de toujours apporter les meilleures réponses aux personnels concernés, le Groupe Prévention propose désormais un stage de situation extrême sur 3 jours animé par des spécialistes de ce type de conditions.

4 sessions sont proposées chaque année avec un nombre restreint de place.

Détails du stage

Vous souhaitez savoir si vous êtes éligible à ce stage ?

Adressez votre état civil, votre adresse et vos coordonnées téléphoniques à contact@groupeprevention.fr en prenant soin de mettre en objet le mot STAGE.

 

 

Réflexion sur la résilience des populations

Actes terroristes, événnements naturels, acccidents technologiques, accident du quotidien…

Face à l’ensemble des menaces existantes sur notre territoire et pesant sur les populations, les solutions présentées ne répondent pas forcément à la réalité.

Pourquoi ?

Le plus gros problème de l’être humain est celui de vivre en permanence dans le déni du risque. Ceci, pour plusieurs raisons : Cela n’arrive qu’aux autres, les secours et les services de police sont là pour réagir au cas où, on pense aux bonnes choses et non pas aux mauvaises, les décideurs jugent cela anxiogène (cqfd) et donc, la gestion du quotidien, au jour le jour, reste la priorité.

Alors vous pensez…Les risques…

Surviennent alors des évènements qui marquent le plus souvent les esprits : Les attentats. En effet, le mode d’action est extrèmement violent, meurtrier et émotionnellement très puissant. S’en suivent chez les populations un dégoût de la chose, un élan de patriotisme et d’affection.

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Retour sur la légitime défense

Nous vivons une période mouvementée, ponctuée de menaces aussi diverses que variées tant par leurs modes que leurs formes. La légitime défense demeure un outil de réponse parmi d’autres, mais attention à en faire bon usage.

Le gouvernement rappelle sur son site www.service-public.fr que: « La légitime défense s’applique lorsque une personne se défend en cas d’agression parce qu’elle n’a pas le choix. La personne agissant en état de légitime défense ne peut pas être sanctionnée ».

Pour en savoir plus:

http://www.criminonet.com/cariboost_files/Dossier_20L_C3_A9gitime_20D_C3_A9fense.pdf

The Mud Day 2016

24Pour la 3ème année consécutive, le Groupe prévention a apporté son assistance technique aux désormais bien connus MUD DAYs organisés par ASO sur le camp de Frileuse dans les Yvelines.

La bonne humeur des participants, confrontés à des obstacles aussi ludiques que difficiles, était le reflet de celle des organisateurs.

A l’année prochaine !

Loi sur les détecteurs de fumée… Est-ce bien suffisant ?

Sans rentrer dans les détails, la loi oblige les propriétaires à équiper leurs logements de détecteurs de fumée. Ceci, au plus tard le 8 mars 2015.

Pour les locataires, le propriétaire devra les fournir un ou alors, en rembourser l’achat. La pose ne lui est pas imposée.

Le ou les détecteurs doivent être fixés dans les circulations ou paliers en partie haute. Le plafond étant l’idéal.

Evitez les zones humides et pensez à effectuer les tests de fonctionnement et remplacer les piles.

Chaque propriétaire ou locataire devra fournir une déclaration sur l’honneur d’acquisition et de pose à son assureur.

Pour finir, n’achetez pas de détecteurs à prix exorbitants au premier démarcheur qui sonne à votre domicile et qui se présente de tel ou tel service de l’état ! Vous trouverez ces appareils à prix raisonnables dans votre magasin habituel de bricolage.

Veillez simplement que les matériels portent bien le marquage ce-sans-quadrillage.

La marque marque-nf  est une garantie supplémentaire.

Pour les puristes : Loi n° 2014-366 du 24 mars 2014

Mais cette loi n’est-elle pas en train d’enfumer tout le monde ?

En effet, cette loi ne prévoit aucun contrôle ni aucune sanction. De plus, tout sinistre sera remboursé par l’assureur, détecteur ou pas !

Certes, la fumée tue, mais le monoxyde de carbone aussi ! La chaleur peut également être détectée en amont d’un départ d’incendie et donc, de présence de fumée ! Alors quid des détecteurs de Co et de chaleur ?

Et les extincteurs ? Tout le monde sait qu’avoir un extincteur et savoir s’en servir peut largement limiter les dégâts en attendant les secours.

Quid également de l’information sur les détecteurs pour personnes malentendantes ?

Pourrions-nous faire évoluer cette loi en incitant les assureurs à ne pas appliquer de franchise pour tout sinistré qui aurait pis soin de prendre toutes les dispositions de protections ?

Et l’état, pourrait-il aller plus loin en abaissant le seuil de la Tva pour les matériels relatifs à la sécurité des personnes et des biens ?

En attendant, nous rappelons que, loi ou pas, s’informer, se sensibiliser et se former reste l’affaire de tous et que le bon sens fera souvent la différence.

Sensibilisation dans les écoles

Le 18 mai dernier, le Groupe Prévention assurerait une mini conférence à destination de la classe de CM2 de l’Ecole Jean de la Fontaine d’Elancourt.

Moment d’échanges passionnants avec les enfants qui ont surtout exprimé leur curiosité envers les risques naturels, technologiques et ceux du quotidien.

Ces futurs participants au développement de la culture du risque ont déploré le peu d’engagement et de sensibilité des membres de leurs familles.

La directrice de l’école, après le plébiscite des enfants, souhaite renouveler rapidement l’opération et, pourquoi pas, comme l’ont demandé les enfants, accompagner cette nouvelle intervention d’un exercice participatif avec les Sapeurs Pompiers…